samedi 7 juin 2008

Sushi bar

Il est encore plus agréable de s'attarder au comptoir d'un sushi bar de quartier, perdu dans les ruelles d'une ville. La nuit est venue porter secours au froid et à la pluie. Il n'y a plus personne dehors. La porte coulisse sur une lumière orangée et un univers réconfortant empiète sur le trottoir, filtré par le noren. Le court rideau en trois parties, qui marque l'entrée de la plupart des magasins japonais, s'agite pour inviter à entrer plus vite. Du bois, de la chaleur, un sourire timide... dehors c'était l'hiver. Le chat ronronne sur une boite; il domine son paradis aux odeurs de calamars et de thon. La casquette vissé sur la tête, un vieux client fait croire depuis des lustres qu'il va partir. Et vient le patron, d'abord impénétrable. Une fois la commande passée en quelques mots et beaucoup de signes, l'artiste entre en action. D'énigmatique, le sourire devient radieux lorsqu'il devine le régal dans nos yeux. Oishi desu: c'est bon!

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