vendredi 1 janvier 2010

Turpan

Enfer et damnation... en arrivant à Turpan, c'est la même déception qu'à Urumqi! La cité de la route de la soie n'est plus. Là aussi, un large carrefour marque le centre de la ville et d'affreuses artères étendent bien loin leurs droites tentacules. Rasé le centre historique, finis les petits quartiers... On ne peut s'empêcher de penser aux éventuels trésors archéologiques enfouis sous la gangue de béton.
Les populations Ouïghours, nous le constateront de manière systématique par la suite, se sont déplacées (ou ont été déplacées...) en périphérie, pour habiter des zones souvent précaires. Seule consolation après cette arrivée maussade: le marché et ses innombrables étales de fruits secs et confits, gigantesque nuancier automnal aux extraordinaires saveurs...

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