Pour les commerçants de la Route de la soie, Kashgar était une étape importante: la première véritable halte en Chine (ou en protectorat chinois...) en venant de l'Occident. Point de passage et de ravitaillement, c'était un verrou incontournable dans la région, entre les hautes montagnes à l'Ouest et le désert du Taklamakan à l'Est. C'est encore vrai aujourd'hui.
La ville porte encore dans les appellations qu'on lui donne, les multiples influences de son histoire... même l'origine métissée du nom: "Qash" signifie "jade" en ouighour et "Ghar", "cave" en arabo-persan. C'est aussi un point d'ancrage essentiel de l'Islam. Après la déroute des Arabes contre les Chinois en 751 à Talas, c'est par cette ville que les idées passaient avec les produits...
La ville porte encore dans les appellations qu'on lui donne, les multiples influences de son histoire... même l'origine métissée du nom: "Qash" signifie "jade" en ouighour et "Ghar", "cave" en arabo-persan. C'est aussi un point d'ancrage essentiel de l'Islam. Après la déroute des Arabes contre les Chinois en 751 à Talas, c'est par cette ville que les idées passaient avec les produits...
Inutile de revenir sur l'aspect de la cité aujourd'hui; Kashgar n'a pas échappé à la règle du nivellement urbain à la chinoise. Grandes avenues, immeubles froids... et troupeaux de chèvres en vadrouille car, quoi qu'on veuille montrer, l'économie pastorale traditionnelle reste essentielle dans les alentours!
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