lundi 21 janvier 2008

Central blues

La ville soupire. Entre deux banales tours en verre qui reflètent une lumière déclinante, les rues traversières sont déjà dans la pénombre. Un homme boit son café, les yeux perdus entre les motifs de la vitre et des îles paradisiaques... ou un dernier dossier au bureau, qui sait? En bas, de la fumée s'échappe des coulisses d'une tour, dans l'une de ces ruelles que personne n'emprunte ni ne regarde; quelques machineries exhalent après une journée de travail. L'homme souffle sur son café.

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