lundi 29 octobre 2007

Lycée français Victor Segalen

La rue Pham Ngoc Thach est bruyante et poussiéreuse. Les motos débordent sur les trottoirs tandis que les élèves achètent des "che" à une marchande ambulante. Des "xe om" attendent patiemment le client, allongés sur leur moto, un mégot entre les doigts. L'école française Colette de Saigon est engoncée au bout d'une ruelle; quatre mois après l'avoir quittée, son souvenir est déjà habité d'un charme désuet; les nombreuses galères quotidiennes s'estompent et le sépia habille la vivacité et parfois la violence de l'environnement.
Le lycée français Victor Segalen (pour les curieux: http://victor.segalen.free.fr/biosegalen.htm) est une barre posée au beau milieu d'une vallée verdoyante, légèrement en retrait du cœur de Hong Kong. La Wong Nai Chung Gap road grimpe jusqu'à l'établissement, c'est une deux fois deux voies parcourue par de puissantes voitures et d'énormes bus... Nature et urbanisme se côtoient et dégringolent ensemble jusqu'à l'océan. Du règne de la première on passe à l'emprise du second; cette gestion de l'espace végétal au sein d'une mégalopole, cette rupture entre le vert et l'acier n'ont pas fini de m'étonner.

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