lundi 26 février 2007

Phnom Gisor

A quelques dizaines de kilomètres de Phnom Penh, si loin déjà de l'animation citadine, le Phnom Gisor se détache au milieu d'une plaine semi-aride. Ce temple de la période angkorienne n'est pas d'un intérêt historique ou architectural majeur; il dégage en revanche une magie qui doit beaucoup à son isolement et à sa tranquillité. Un vieil homme, assis sur la pierre usée, écrit la légende de la fondation des lieux. Sur des feuilles de bananiers séchées et coupées en longues lamelles, il grave la litanie qu'il récite à voix basse... puis avec un peu d'herbe il frotte son parchemin: les traits légèrement encaissés se noircissent.

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