mardi 31 mars 2009

Amsterdam

Retour sur les périples estivaux. Août 2008, pourquoi Amsterdam?

A cause des Compagnies des Indes sûrement; et leurs navires d'un autre temps, chargés de marchandises exotiques. A force de suivre du doigt leur parcours sur les vieilles cartes, je ne pouvais éviter un jour le point de départ.

A cause de Jacques Brel évidemment, et la souffrance de tous les marins qui pleurent d'ivresse et chantent leur liberté dans le port d'Amsterdam.

A cause d'Albert Camus, surtout, et de La chute. Amsterdam n'y est qu'une toile de fond pour la confession, mais la description de la ville, à l'image du reste du récit, m'a profondément marqué. Pour le romancier, la ville et son organisation concentrique sont une image de la Divine Comédie de Dante; les canaux sont autant de cercles des enfers, vers une rédemption qui ne pourra jamais venir.

Sur un plan, j'ai donc choisi une pension de famille quelque part au purgatoire, assez proche de ce qui doit être le premier cercle infernal. Déjà trop loin du paradis, quoique... Paramaribostraat évoque l'Amérique latine et la capitale du Suriname. Le quartier tout entier regorge de noms exotiques, souvenirs des colonies néerlandaises. La réalité est triste et pluvieuse. Les mêmes façades s'enchaînent sur des centaines de mètres, ondulant légèrement pour suivre la forme d'un canal non loin. C'est la seule fantaisie qui ne met que plus en relief la monotonie. Finalement, c'est un peu ça le purgatoire: les promesses du paradis dans la grisaille. Des murs suintant de pluie qui portent les noms enchanteurs du rêve et des passions.

lundi 30 mars 2009

Bons baisers de Hong Kong

Nanar ou navet? Le film des Charlots à Hong Kong a le mérite d'être une étonnante balade dans la colonie britannique des années 1970. Issu du blog sur les relations entre la France et Hong Kong (ici), vous retrouverez un article de ma part sur l'histoire du tournage et la génèse du film (plus qu'une impossible critique de cet ovni) sur le site Hong Kong cinémagic ().

jeudi 19 mars 2009

Le théâtre municipal de Cholet dans l'entre-deux guerres

Après une longue absence de deux mois, le Mangeur d'archipels reprend du service. Avec un premier billet publicitaire pour le tout dernier numéro des Annales de Bretagne et Pays de l'Ouest, une revue d'Histoire éditée par les Presses Universitaires de Rennes. Dans ce tome 115, on peut trouver ma deuxième publication universitaire (après celle dans Archives d'Anjou) au sujet du théâtre municipal de Cholet pendant l'entre-deux guerres, sous-titrée "misère et noblesse d'un équipement culturel de province".

En voici le résumé:
Le théâtre de la ville de Cholet trône sur la place principale ; c’est un monument important d’histoire et de patrimoine. Il a connu les grandes heures des tournées théâtrales mais aussi les crises de ce milieu artistique, les pleurs et les rires de plusieurs générations. Il a subi les doutes des politiques culturelles de la petite cité de province et l’attention d’une communauté passionnée des arts de la scène. La période de l’entre-deux-guerres est un véritable condensé ; et un observatoire de l’organisation des représentations, du répertoire choisi, de la fréquentation ou encore de l’administration de cet équipement culturel de prestige.

Le revue se trouve dans les maisons de la presse et librairies du Grand-Ouest et quelques librairies ou bibliothèques spécialisées de Paris. Le site des Presses Universitaires de Rennes vend en ligne.