lundi 11 octobre 2010

Bengawan Solo - Malacca

Karaoké dans une temple taoïste, chansons et danses sur la place... Entre deux morceaux les anciens se reposent. La plupart du temps, il s'agit de standards des années 40-50; "Bengawan solo" est peut-être le titre les plus célèbre et le plus symbolique de ce genre. C'est un tube indonésien écrit en 1940, rapporté au Japon pendant l'occupation et diffusé ensuite à travers l'Asie. A l'instar du personnage de Suzie Wong, cette chanson transpire la nostalgie de toute une époque et de nombreux magasins ou marques de produits s'en réclament aujourd'hui. On retrouve le morceau chanté dans "In the mood for love" de Wong Kar Wai et plus récemment dans "The sun also rises" de Wen Jiang (version chantée par Anthony Wong, ici). Et voici la version de The Crescendos.

dimanche 10 octobre 2010

L'envers du décor - Malacca

Non loin du centre historique, la ville n'échappe pas à une urbanisation un peu chaotique et assez inélégante, quoique...

jeudi 7 octobre 2010

Julan Tukang Besi - Malacca

Une rue (julan) intéressante pour se convaincre davantage des qualités du mélange des cultures... Au premier plan, un temple hindou, et cinquante mètres plus loin, une mosquée. Il suffit de filer encore 200 mètres pour arriver sur deux autres temples, bouddhistes...

mercredi 6 octobre 2010

Baba-Nonya et Peranakans - Malacca


En malais, les Peranakans sont les descendants des Chinois, peu à peu mélangés avec les populations locales. Comme partout, l'immigration en provenance de la région de Canton a toujours été importante... Les hommes sont appelés Baba et les femmes Nonya, ce qui a donné le nom à une culture originale qui porte le métissage dans ses constructions, son ameublement, ses vêtements, etc.

mardi 5 octobre 2010

Vestiges portugais - Malacca

Sans facétie, les plus beaux restes de la présence portugaise sont sans aucun doute le métissage... A Macao, Goa ou ailleurs, les Portugais ne pouvaient pas assumer un véritable peuplement de leur colonie et la continuité de leur groupe ethnique. Le métissage est donc rapidement devenu une norme. Sans généralisation abusive, c'est un trait commun à toutes les colonies "latines", par opposition aux colonies de peuplement anglo-saxonnes. Aujourd'hui, il persiste encore un quartier, bien à l'écart du centre de Malacca où la population, catholique, parle un portugais créole appelé le kristang. Le jour de Noël, certaines décorations paraissent bien étrange par 30°C.

lundi 4 octobre 2010

Histoire coloniale - Malacca

Au regard de sa position stratégique dans le détroit éponyme, Malacca (Melaka) a toujours été le théâtre d'âpres luttes entre différents prince hindous, commerçants musulmans et marins chinois, avant l'époque coloniale. Le célèbre amiral eunuque Cheng Ho est passé dans la cité avant que les Portugais ne s'en emparent (1511), et François-Xavier s'y est établi quelques temps.
Malacca est ensuite passée aux mains des Hollandais (1641) puis des Anglais (1795). La ville a connu les grandes heures de la piraterie et plus récemment un développement sans précédent. Le centre historique a été préservé avec bonheur mais la zone portuaire n'a plus aucun vestige. Il faut beaucoup d'imagination pour voir encore errer l'ombre de Lord Jim, mais dans les ruelles de traverse, la nuit, à la sortie d'un débit de boisson crasseux hébergé dans une maison trapue et lugubre...

vendredi 1 octobre 2010

Tours Petronas - Kuala Lumpur

452 mètres d'acier... record de la tour la plus haute du monde en 1998, date de sa mise en service. Cet édifice semble sorti d'un album de Rocketeer; il s'agit surtout d'un symbole important, celui d'un pays du Sud qui s'affirme économiquement, qui gravit une marche supplémentaire dans la conception du développement imposée par l'Occident depuis plus d'un siècle.